Le projet de préservation du patrimoine minier et " le musée-mine à Cagnac "
Extrait :
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Après l'année 1980 qui a été l'aboutissement d'une bataille contre l'indifférence pour notre patrimoine national, nous présentons un projet "d'action culturelle" concernant le Bassin houiller du Tarn (Communauté Carmaux, Blaye, Saint-Benoît et Cagnac).
le 25 avril 1985 une convention "pour la mise à disposition des Puits 1 et 2 de Cagnac qui serviront de lieu d'exposition dans le cadre d'un circuit de tourisme industriel en cours d'élaboration".
À la même époque, Elisée Roumégoux, maire-adjoint de Cagnac-les-Mines et récent retraité mineur de fond, acteur fortement attaché à ces actions entreprises, prend l'initiative d'une aventure insensée : constituer une collection d'objets miniers dans les dépendances du Puits 2 à Cagnac en vue d'une restitution par la construction de véritables galeries de mine à quelques mètres de la surface.
Autour d'Elisée Roumégoux, 33 ans au fond de la mine, Pierre Boyer, de Carmaux, 34 ans de fond, Pierre Bosc, entré à 15 ans et 35 ans de fond, Stanislas Swiatek et Jacques Enjalbert, tous deux 30 ans de fond et Jean-Pierre Bouty, 22 ans de fond, ces derniers de Cagnac.
Faisant l'actualité culturelle, la télévision régionale résumait avec le commentaire suivant :
" Ils ont travaillé pendant plus de trente ans au fond de la mine. A l'heure de la retraite, ils se sont inquiétés; tout allait disparaître, leur patrimoine, toutes
les traces de l'exploitation du fond, avec la fermeture annoncée du dernier puits d'extraction carmausin, celui de La Tronquié. C'était en 1987.
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