Des
mines à Cagnac : une nouvelle orientation du gisement
Extrait :
... le fonçage du puits de Camp Grand commença
le 23 novembre 1887 et profita du trou du sondage qui avait été
conservé. La maîtrise des bancs aquifères fut une
des principales préoccupations. Mais, le 28 octobre 1888, à
la profondeur de 125 mètres, un important éboulement interrompit
les travaux pendant deux mois.
La première couche de charbon d'une puissance de 1,20 mètres
fut découverte le 18 juin 1889 à185 mètres de profondeur
et baptisée " veine Henriette ". Le Conseil d'administration
ne put résister à l'envie de célébrer l'événement.
Un banquet fut offert aux mineurs et aux habitants du quartier de la
Madeleine à Albi.
Et le fonçage reprit, découvrant à 222,80 mètres
une deuxième couche appelée " veine Marmottan "
d'une épaisseur de 5,85 mètres. Le creusement du puits
fut arrêté à la profondeur de 272,60 mètres
après avoir pénétré de 8,50 mètres
dans une couche d'une exceptionnelle puissance qui deviendra "La
Grande Couche".
Trois recettes furent aménagées aux cotes 66, 118 et 136
et ses parois furent entièrement maçonnées. Il
fut armé l'année suivante, équipé d'un chevalement
métallique recouvert de planches.
Le puits n°1 dit de "Camp-Grand" était terminé
avec la mise en place de la machine d'extraction et des installations
de surface. Mais les ressources financières de la Société
avaient été sérieusement entamées.
Alors, avec l'aide du Crédit Lyonnais et des souscriptions, la
Société Minière du Tam put remettre ses comptes
en équilibre. En février 1890, elle prit le nom de "Société
des Mines d'Albi " (SMA).
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