Histoire géologique

L'histoire géologique du bassin houiller de Cagnac-Carmaux
Extrait :
... Le bassin est, en fait, divisé en deux cuvettes (cuvette de Carmaux et cuvette de Cagnac) séparées par un haut-fond important, le Horst de Lintin. Mais il existe d'autres bombements moins importants comme le Horst de La Tronquié et le bombement de La Vaysse. Ces relèvements du socle semblent avoir joué comme des barrières à une extension de la sédimentation vers le Nord. Par exemple, les veines K et Marguerite sont strictement limitées à la cuvette de Cagnac, les veines I et J, limitées au nord par le haut fond de La Tronquié, n'atteignent que la partie sud de la cuvette de Carmaux alors que le groupe G-H ne dépasse pas le bombement de La Vaysse. Ces bombements du socle sont la conséquence de nombreuses failles globalement orientées NO-SE, qui découpent également l'ensemble de la série houillère en compartiments qui se sont décalés de façon variable dans le sens vertical ...
... L'existence de nombreuses failles à rejet important et la présence de cinérites volcaniques inter stratifiées avec la houille, qui permettent d'avancer que le Bassin était, à l'époque, soumis à une tectonique active.
La rythmicité des dépôts houillers traduit, en outre, une certaine périodicité des mouvements tectoniques. En effet, les cyclothèmes se superposent et débutent tous, après la période d'envasement qui a suivi la sédimentation végétale, par des détritiques grossiers (conglomérats ou grès grossiers) qui indiquent une reprise intense de l'érosion mécanique par les cours d'eau. On peut donc penser que les pentes, faibles avant le dépôt végétal puisqu'elles ne permettaient que le transport de vases, ont augmenté leur pendage, soit par enfoncement du lac soit par relèvement des terrains alentour, soit par les deux à la fois, redonnant une nouvelle vigueur aux eaux circulantes
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L'histoire géologique du bassin houiller de Cagnac-Carmaux Extrait : ... Le bassin est, en fait, divisé en deux cuvettes (cuvette de Carmaux et cuvette de Cagnac) séparées par un haut-fond important, le Horst de Lintin. Mais il existe d'autres bombements moins importants comme le Horst de La Tronquié et le bombement de La Vaysse. Ces relèvements du socle semblent avoir joué comme des barrières à une extension de la sédimentation vers le Nord. Par exemple, les veines K et Marguerite sont strictement limitées à la cuvette de Cagnac, les veines I et J, limitées au nord par le haut fond de La Tronquié, n'atteignent que la partie sud de la cuvette de Carmaux alors que le groupe G-H ne dépasse pas le bombement de La Vaysse. Ces bombements du socle sont la conséquence de nombreuses failles globalement orientées NO-SE, qui découpent également l'ensemble de la série houillère en compartiments qui se sont décalés de façon variable dans le sens vertical ... ... L'existence de nombreuses failles à rejet important et la présence de cinérites volcaniques inter stratifiées avec la houille, qui permettent d'avancer que le Bassin était, à l'époque, soumis à une tectonique active. La rythmicité des dépôts houillers traduit, en outre, une certaine périodicité des mouvements tectoniques. En effet, les cyclothèmes se superposent et débutent tous, après la période d'envasement qui a suivi la sédimentation végétale, par des détritiques grossiers (conglomérats ou grès grossiers) qui indiquent une reprise intense de l'érosion mécanique par les cours d'eau. On peut donc penser que les pentes, faibles avant le dépôt végétal puisqu'elles ne permettaient que le transport de vases, ont augmenté leur pendage, soit par enfoncement du lac soit par relèvement des terrains alentour, soit par les deux à la fois, redonnant une nouvelle vigueur aux eaux circulantes ...		Suite

		Précéd.

	1er sondage à Camp-Grand, commencé le 4 février 1882. in : Une aventure humaine et technique dans le Tarn : les mines d'Albi - Cagnac (1886 - 1979)